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Faire sa première ULTRA SPARTAN

Lucile

5 juin 2024

S’engager sur le format ULTRA de Spartan Race est un défi qui ne doit pas être pris à la légère. C’est une course longue et éprouvante de 50 kilomètres avec une soixantaine d’obstacles et, en général, beaucoup de dénivelé. Il est donc nécessaire de bien se connaître et surtout de bien s’y préparer avant de se lancer ...

Voici quelques conseils pour aborder cette épreuve dans les meilleures conditions possibles, et ne pas trop subir le jour J.

 

Disclaimer : Je ne suis pas coach, ce qui suit n’est qu’une restitution des leçons que j’ai pu tirer de ma première Ultra (Morzine 2022, 1ère AG25-29).


Avant la course : ne pas négliger sa préparation


Selon moi, la base de toute bonne préparation est l’anticipation. Cela permet d’augmenter progressivement le volume global de course à pied et la durée d’effort. Le niveau d’anticipation dépend du niveau sportif de chacun, et, personnellement, j’ai eu besoin de plusieurs mois pour me sentir en confiance.

 

Les enjeux sont multiples :

  • Habituer son corps à être en mouvement pendant longtemps : L’ultra est un effort qui va durer en moyenne 12 heures… Il faut être prêt à tenir.

  • Mieux se connaître : C’est à l’entrainement qu’on détermine comment on préfère gérer son effort, comment on réagit quand on est dans le rouge, comment on s’adapte quand le mental flanche. Plus on pratique, et plus ça sera facile de gérer les imprévus sur la course.

  • Tester son matériel et ses ravitaillements : On ne le répète jamais assez : ne testez RIEN de nouveau le jour J.


Pendant la course : mes 3 règles d’or


  • Règle 1 : Ne jamais s’arrêter. C’est dur, on a les jambes en feu et l’envie de s’asseoir 5 minutes pour souffler être tentante, mais non. Essayez de toujours rester en mouvement.


Seules exceptions :

  1. La zone de transition : c’est l’occasion de manger autre chose que des gels et des barres, de remplir son sac, de changer de chaussettes si besoin et de recharger un peu les batteries. Mais il ne faut pas s’y éterniser pour autant, plus on y reste et plus c’est dur de repartir.  

  2. Les ravitaillements : on va se le dire clairement, au bout d’un moment, l’eau tiède goût Camelbak, ça ne passe plus. Donc avant d’en arriver là, autant changer l’eau des gourdes à chaque occasion. Ça permet aussi de s’assurer de ne jamais tomber en panne, ce qui m’amène à la règle numéro 2 :

 

  • Règle 2 : Se tenir à son plan de ravitaillement en donnant de l’énergie à son corps régulièrement. C’est le nerf de la guerre : si à un moment on a faim ou soif, c’est déjà trop tard.

 

  • Règle 3 : Last but not least : rester positive. L’ultra, c’est une looongue journée, donc autant en profiter. Essayez de chasser chaque pensée négative, même quand on est dans le dur, car c’est ça qui nous tire vers le bas. Rien n’est fini tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie.

 

Le mot de la fin : ça va être dur, mais ça vaudra le coup. Promis.

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